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Pour un Congo «plus beau qu’avant», il faut d’abord le sauver, (Isenge Ki-ushindi)

Par Prisca Mongita

Isenge Ki-Ushindi revient avec la parution très prochaine de son nouvel ouvrage dans les Éditions Washindi Publishing à Bunia (Ituri).

Il prend la parole pour la énième fois dans son nouvel ouvrage “Nous avons un pays à sauver”. Il a beau être taciturne, la complicité lui aura “fâché”. Entre questionnements et plaintes de ses pairs, il opte de répondre et agir en décommandant l’inconscience au regard de l’actualité du pays.

Quid:

Il en sait déjà trop du passé et se focalise dans le présent empesté. Et recommande un diagnostic personnel de l’homme congolais. Les casquettes de Isenge Ki-Ushindi en disent long sur lui et ce qu’il prône: écrivain essayiste, conférencier et formateur en leadership pour ne citer que cela. Il a pour habitude d’écrire pour le monde. Aujourd’hui, il s’adresse à la jeunesse congolaise.

“Au départ, je suis moi-même congolais, j’aime beaucoup ce pays et je crois que parfois, il y a des gens qui abusent, mentent quand ils disent qu’ils aiment ce pays, alors qu’ils ne le font pas. Et ça me fait mal de savoir que je dois partager mon pays avec des personnes qui le détruisent et ça me fait mal de savoir que je participe moi-même à la destruction de ce pays par le silence, par exemple.”, décrit-il ses motivations en poursuivant:

“La question du départ c’était si je ne le fais pas, qui le fera ? Peut-être que Dieu veut répondre à cette question et veut susciter une nouvelle génération de leaders dans ce pays, se servant en partie de moi.”

“Nous avons un pays à sauver” ©tiers

Le “renouveau” 

En fait, il pense comme le professeur Kä Mana Godefroid, d’ailleurs il le cite: ‘’Pour construire une nouvelle société congolaise aujourd’hui, il existe des hommes et des femmes qui ont conscience de la bataille à mener. Mais il faut qu’il en émerge d’autres encore, capables de se révolter résolument, profondément et énergiquement contre toutes les manifestations du mal de notre pays et d’ouvrir la voie à ce dont nous avons le plus besoin aujourd’hui: le renouveau de nous-mêmes’’.

Pour l’auteur, ce livre à paraître est l’appel à ce renouvellement. La deconstruction de “l’enfer c’est les autres”

“Une fois arrêté de penser aux autres, nous allons nous concentrer sur nos responsabilités et chacun fera ce qu’il doit faire pour bâtir ce Congo plus beau qu’avant.”, assure-t-il.

Le livre “Nous avons un pays à sauver” est à paraître ce samedi 27 juillet 2024. Le vernissage se tiendra à Bunia à l’hôtel «de la  Province» de l’Ituri. Néanmoins le livre est livrable partout en RDC et même à l’étranger et il ne coûte que 20 dollars américains.

Prisca Mongita

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