Djugu : 2 femmes violées avant d’être tuées à Mongbwalu en un mois, un recul sur les droits de la femme
Par la Rédaction
En l’espace d’un mois, deux femmes ont été victimes de violences sexuelles commises par des hommes inconnus qui ont décidé également de mettre fin à leur vie dans la commune rurale de Mongbwalu, située dans le territoire de Djugu à 85 km de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Cette double infraction commise sur une femme d’au moins cinquante ans et sur une fille d’une vingtaine d’années vient saper les efforts que le monde conjugue en matière de respect des droits de la femme, considérée comme l’être le plus marginalisé et la plus victime d’atrocités de toutes sortes qui se commettent dans le monde.
Violées, puis torturées jusqu’à la mort
La victime âgée d’au moins cinquante ans, a été violée puis tuée et son corps sans vie découvert le mardi 17 septembre 2024 au quartier Zubula. Des miettes de chanvre étaient visibles sur la scène de crime, ce qui pousse à dire que l’hypothèse selon laquelle, ses bourreaux qui courent encore dans la nature, auraient agi sous état impulsif, est plausible.
Personne, jusqu’à ce jour, n’est à mesure de donner les raisons justifiant cet acte, si ce n’était pas que juste pour l’humilier, humilier sa famille, atiser la haine parmi ses enfants et ses petits enfants, dans cette région où des groupes armés utilisent les violences sexuelles contre les femmes comme une arme de guerre dans le but de semer la terreur au sein de la population civile.
Quelques semaines après, c’est une fille d’une vingtaine d’années, élève dans une école technique médicale de la place qui a été aussi retrouvée morte le matin de lundi 28 octobre au quartier Shun 2. Son corps qui portait les traces de tortures a été abandonné sur la route par ses bourreaux. Comme la première victime, elle aussi elle a été violée avant d’être tuée.
Une mort qui irrite
La mort de cette fille très connue dans son avenue pour sa gentillesse et son respect irrite plus d’une personne qui demandent aux autorités d’ouvrir une enquête et retrouver les coupables qui doivent payer de ce qu’ils ont fait.
Appel à l’implication de tous
Les violences à l’égard des femmes et des Jeunes filles, disent-elles, ont dépassé les bornes dans cette entité minière de Djugu et ne peuvent rester impunies. Si rien n’est fait, les auteurs de ces violences sexuelles commises sur nos femmes, mères, filles, sœurs et sur des enfants ne vont pas lâcher et vont toujours continuer à vaquer paisiblement à leurs occupations criminelles.
Pour notre bien, il est important d’unir nos efforts pour combattre toutes formes de violences faites à l’égard de la femme. Cela revient à dénoncer, arrêter, juger et condamner les auteurs de ces violences qui doivent être punis de manière à servir d’exemple.
Rédaction
Un collectif des blogueurs regroupant des jeunes journalistes, étudiants, analystes et intellectuels passionnés de l’écriture et de nouvelles technologies de l’information et de communication.