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Agression du journaliste-blogeur Sharif Bithum, les journalistes de l’Ituri exigent des mesures sévères contre les auteurs

Les journalistes de la province de l’Ituri attendent des mesures sévères à l’encontre des éléments de l’ordre en patrouille mixte, POLICE-FARDC qui ont agressé et déshabillé leur confère Sharif Bithum journaliste et blogeur le samedi soir, 16 Avril 2022 vers la REGIDESO au quartier Saïo, commune de Nyakasanza, en ville de Bunia, bien qu’il détenait sa carte d’électeur et de service. Cette action, estiment quelques Journalistes qui ont commenté l’actualité, pourrait servir d’exemple pour ceux qui violent les droits de l’homme.

Manifestement ivres, selon le témoignage de la victime, ces éléments de l’ordre ont oublié les efforts fournis par les chevaliers de la plume qui n’ont pas cessé d’accompagner les autorités de cette province sous état de siège pour le retour de la paix.

Des bavures policières et de quelques militaires FARDC plusieurs fois dénoncées dans les médias ont considérablement joué sur le traitement de notre confrère Sharif Bithum qui a vu son argent être ravis au motif qu’il fait partie de ceux (Journalistes) qui vilipendent le nom des patrouilleurs.

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A partir de leurs commentaires de solidarité, les avis sont partagés

Face à ce traitement que les hommes de médias de l’Ituri considèrent d’inhumain et de dégradant, envers leur confrère, des commentaires allant dans le sens de propositions nous sont parvenus afin de témoigner leur solidarité envers le confrère et décourager cette pratique qui met en cause la bonne relation qui existe entre les journalistes et les forces de l’ordre.

Si les uns souhaitent « boycotter toutes les activités de la police et militaires FARDC », « lancer un embargo contre les éléments de l’ordre »; les autres par contre, veulent que la corporation qui réunit les journalistes dans la province puisse peser de son poids devant les responsables de ces policiers et militaires auteurs de cet acte. Selon eux, une fois identifiés, ils pourront être condamnés selon la loi du pays et Justice serait ainsi faite.

Justice doit être faite pour notre confrère

La journée de lundi 18 Avril 2022, près de 48h après l’incident, l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC en sigle section de l’Ituri avait accordé un ultimatum de 48h aux autorités policières et militaires pour procéder à la poursuite judiciaire des patrouilleurs qui ont agressé notre confrère.

Une déclaration qui n’a pas, apparemment, répondu aux attentes de beaucoup de journalistes de Bunia et de territoires qui voulaient à ce que cette structure réunissant les journalistes en Ituri fasse plus que de se limiter à condamner cet acte. Ce n’est pas encore tard, attendons voir ce qui va se passer, après l’expiration de l’ultimatum de 48 heures car les journalistes estiment avoir été une fois de plus humiliés par ceux qui sont censés les protéger.

Au-delà de l’arrestation des auteurs de cette humiliation infligée à notre confrère, les journalistes veulent qu’ils soient traduits devant les juridictions compétentes pour qu’ils répondent de leurs actes. Lorsque le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi manifeste sa volonté à faire de la presse congolaise, un véritable quatrième pouvoir, ce ne sont pas des individus qui peuvent bloquer cette bonne volonté. C’est parcequ’il connaît l’importance et la valeur de la presse dans un pays qui se veut de droits.

Lire aussi: La presse Iturienne face à la méfiance des officiels nationaux

Gloire Mumbesa

Gloire Mumbesa

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