Ituri : en carence de semences et autres outils pour l’agriculture, Luboya rassure les populations retournées de Banyali-Tchabi et Bahema-Boga

Par Papy Kilongo

Au pied de l’avion lors de son retour de Kinshasa où il était en congé de reconstitution, le gouverneur militaire de la province de l’Ituri devant la presse a réitéré son implication et son engagement, concourant à la dotation des semences et outils arrêtoirs aux populations des chefferies de Banyali-Tchabi et Bahema-Boga dans le territoire d’Irumu pour les activités agricoles.

Ces populations qui viennent à peine de recommencer la vie après les tumultes sécuritaires qui avaient prévalu dans cette zone par des incursions des terroristes de l’ADF, vivent actuellement dans la quiétude grâce aux efforts des militaires FARDC et UPDF. Leur unique besoin primordial, c’est d’avoir les semences et outils arrêtoirs afin de cultiver la terre, ont-elles avoué à ITURIKWETU.NET
Pendant cet échange, ils confirment avoir déjà la facilité d’aller au champ, jusqu’à plus de 10 kilomètres de distance des centres où les populations sont concentrées.

Le Lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny qui se dit conscient du besoin actuel de ces populations, a indiqué ce mardi 19 septembre 2023, en réponse à une question du journaliste Papy kilongo en la matière, qu’il est en plein plaidoyer au près des autorités nationales ainsi que les organisations internationales.

« […] Non seulement que nous avons parlé avec le gouvernement central, nous avons aussi des agences, nos amis ici qui nous accompagnent. Je crois que vous avez entendu l’opération Scale-up. C’est-à-dire que nous cherchons les fonds pour que ces populations qui ont accepté de retourner chez-eux, qu’on leur vienne en aide […] ».

L’autorité provinciale promet une réponse satisfaisante dans un futur proche, y compris à d’autres problèmes de ces populations, notamment infrastructurels.

« […] il ne s’agit pas seulement des outils arrêtoirs mais aussi des centres de santé mais également des écoles qui ont été détruites. Nous sommes là et je suis sûr que dans un futur très proches, il y aura vraiment une très bonne réponse à cette question […] ».

Facilité par le gouvernement provincial de l’état de siège, au moins 80% des populations de ces deux chefferies ont déjà regagné leurs entités et vivent dans une quiétude longtemps attendue.