Lutte contre le diabète à Aru: des policiers invités à se faire dépister pour doser chacun sa glycémie
Par Janviette Isenge
Rarement, vous verrez un agent de l’ordre, un policier ou un militaire se diriger vers une structure sanitaire pour un check-up de routine. Ils y vont, seulement s’il y a une urgence, lorsqu’ils voient eux-mêmes, leur état sanitaire se dégrader.
Au centre médico-chirurgical de la police nationale congolaise, PNC de Aru, chef-lieu du territoire portant le même nom, il y a une campagne, lancée depuis le lundi 8 juillet 2024, celle de sensibilisation sur des cas de diabète sucré à l’intention des éléments de la police nationale congolaise qui sont basés dans ce territoire.
Une activité inhabituelle, à laquelle ces agents de l’ordre vont devoir se plier volontairement en se faisant dépister pour connaître chacun sa glycémie appelée aussi «taux de sucre» ou «taux de glucose» qu’il y a dans son sang et savoir prendre des mesures idoines pour éviter le diabète, cette maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang.
Une initiative du médecin traitant de cette structure sanitaire de la police qu’il trouve important que
« tout policier vienne se dépister volontairement, qu’il vienne se faire examiner pour doser sa glycémie ».
En tant qu’agents de sécurité, ces policiers doivent être en bonne santé pour réaliser quotidiennement leur mission. Ils doivent connaître leur tension artérielle, aussi ils doivent connaître leur taux de glycémie.
Cette initiative est à encourager chez tous les agents de l’ordre pour
« qu’ils sachent comment leurs organismes fonctionnent, surtout par rapport à ce qui concerne leurs glycémies », a insisté Docteur Justin Embani.
Pour le bien de leur santé, si ces agents de l’ordre peuvent profiter de l’occasion, parce que la santé n’a pas des prix, dit-on. Peut-être, seulement, un seul geste aujourd’hui de leur part, en se rendant à ce centre hospitalier, ils peuvent éviter d’avoir trop de sucre dans leur sang grâce aux conseils des médecins, évidemment pour ceux qui ne sont pas encore souffrants.
Des conseils pratiques et des prescriptions médicales peuvent être donnés à ceux qui auront été testés positifs de cette maladie.