Prise en otage des civils par CODECO à Djugu : le chef du groupement Kirongozi s’est échappé, mais 4 autres civils exécutés
Par la Rédaction
Le chef du groupement Kirongozi enlevé depuis samedi 11 mai 2024 avec quatre autres civils dans cette partie du secteur de Banyali-Kilo en territoire de Djugu par des assaillants de la milice CODECO a réussi à s’échapper des mains de leurs bourreaux. Il a été retrouvé ce lundi avant-midi par les forces loyalistes FARDC en fouille afin de retrouver la trace de ces civils enlevés.
Ce chef du groupement que l’on croyait mort a été retrouvé tout nu et affaibli, surtout pour avoir marché pendant au moins deux jours dans la forêt entrain de se chercher une issue.
« Déjà ça faisait trois jours que nous étions sans les nouvelles du chef, on est parti même effectuer les fouilles mais il n’était pas retrouvé et aujourd’hui les FARDC pendant qu’ils cherchaient des corps dans la forêt, ils l’ont découvert tout nu », indique Jean-Robert Basiloko président de la société civile du secteur de Banyali-Kilo.
Les quatre autres civils avec qui il était pris en otage ont été tous exécutés par ces miliciens et leurs corps jetés dans la rivière Abombi selon les témoignages de la victime qui a échangé avec le président de la structure civile locale. D’après son président, le rescapé qui était ligoté tout comme le reste des otages, avait réussi à plonger dans la rivière Abombi. Malgré des coups des balles lui tirés derrière dans l’eau, il n’a pas été touché.
Ces quatre civils tués par la milice viennent s’ajouter aux deux autres dont les corps sans vie ont été retrouvés le dimanche 12 mai dernier dans la forêt. Les corps de ces deux civils dont l’un amputé de sa tête portaient des traces des balles et ils faisaient partie des civils pris en otage mais exécutés en cours de route, affirme notre source.
Pendant cette fusillade, trois autres civils qui voulaient se sauver ont aussi été blessés tandis que d’autres s’en étaient sortis sains et saufs. Ces blessés ont été admis à un centre hospitalier de la région pour une prise en charge sanitaire. Certaines sources indiquaient entre 17 et 15 comme nombre des civils emportés par la milice, mais il s’agit en réalité de cinq civils pris en otage, car les autres avaient réussi à s’échapper,
Rédaction
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